Entretien – L’Orient le Jour

Dans les négociations, les Chypriotes, grecs et turcs, ne pèsent que très peu.

Nicolas Kazarian, chercheur associé à l’Iris et auteur de Chypre, géopolitique et minorités, indique à L’Orient-Le Jour « qu’il faut être très prudent lorsqu’il s’agit de Chypre et de la recherche d’un accord sur sa réunification. En effet, on ne compte plus les cycles de négociations (…) Pour dénouer le nœud gordien de la question chypriote, il faut avant tout comprendre qu’il ne s’agit pas que d’une opposition entre deux communautés, divisées territorialement depuis l’invasion turque de 1974, mais d’une équation géopolitique complexe dans laquelle les Chypriotes, grecs et turcs, ne pèsent que très peu. En effet, le petit million d’habitants de l’île a du mal à faire valoir ses intérêts propres face à l’Angleterre, à la Grèce, à la Russie, à la Turquie ou à l’Union européenne ».

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